Pourquoi en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont-ils peur des vaccins ? », s’interroge un chroniqueur d’El País (*). Seulement 1,7 pour cent des habitants de cette région du sud-ouest du Pacifique ont reçu le schema complet. Certaines personnes en charge de la campagne de vaccination ont été menacées de mort et agressées parce qu’elles les considèrent comme faisant partie d’une « campagne de terreur ».

L’opposition frontale aux vaccins est caractéristique des colonies du Tiers-Monde, qui ont une longue expérience avec toutes sortes de médicaments qui ont été testés sur leur corps, avec des conséquences dramatiques que les impérialistes et leurs complices se gardent bien de faire taire. ( voir article dans notre bulletin DIS LEUR sur » La vaccination ou l instrument le plus insidieux de l’ impérialisme du toxicologue et médecin Philippin Romeo f. Quijano: https://albagranadanorthafrica.wordpress.com/2020/11/22/vaccination-most-deceptive-tool-of-imperialism-by-dr-romeo-f-quijano/ )

Les progressistes se plaignent que les vaccins n’ont pas atteint le tiers-monde. Ils ont eu de la chance (jusqu’à présent). Mais les pays qu’ils ont atteints ne veulent pas se faire vacciner car ceux qui ont toujours été esclaves savent très bien apprécier le vrai sens de la liberté. Au Bénin, l’ancien secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs, Paul Esse Iko, s’est opposé au projet du gouvernement de vacciner obligatoirement la population.

Vendredi, les dirigeants syndicaux de Guadeloupe se sont réunis pour annoncer une grève générale illimitée à partir de lundi contre l’obligation de vaccination et de passeport sanitaire.

L’opposition généralisée aux vaccins menace d’envoyer des milliers de travailleurs dans la rue, car ils refusent de se faire vacciner. Les lettres de licenciement commenceront à arriver demain.

Lors de la conférence de presse, Maité Hubert M’Toumo, secrétaire générale de l’UGTG, a été très claire : « Depuis septembre, l’État français a décidé de rouvrir les hostilités […] tous les médecins, infirmières peuvent recevoir une lettre pour leur interdire de travailler. Cela signifie que, de lundi, l’État français, qui parlait de guerre, vient de nous déclarer la guerre. La situation est catastrophique, des milliers de travailleurs sont touchés et ils veulent les licenciés sur le champs, sans période de contestation. Nous ne pouvons pas l’accepter, ce n’est pas possible. Les Guadeloupéens sont en danger et dès la déclaration de guerre, nous sommes obligés de répondre. A partir de lundi, la guerre est déclarée, rien ne marchera, il faut s’organiser pour que rien ne marche : lundi, mardi, mercredi, jeudi … tous les jours ».

« Nous n’avons pas le choix, nous devons être ensemble, toutes catégories socioprofessionnelles, tous Guadeloupéens. Dès lundi il y aura deux camps, celui de l’Etat français qui a décidé de nous salir et celui de tous ceux qui s’opposent à ce qu’ils veulent mettre en place. Et l’autre côté qui veut protéger le pays pour vivre en liberté. Le président français a dit que les vaccins sont la liberté, donc la liberté est conditionnée à un vaccin, un vaccin qui n’est pas contrôlé, un vaccin qui génère des effets secondaires de plus en plus graves. Est-ce la liberté ? Ce n’est pas possible. Alors à partir de lundi, la guerre est déclarée !»

En juillet, l’intersyndicale des travailleurs de la Martinique a déclenché une grève générale contre la vaccination obligatoire, qui a duré jusqu’au mois dernier avec une nette victoire des travailleurs. Le directeur du CHU a annulé l’ordonnance obligeant le personnel hospitalier à se procurer un passeport sanitaire pour entrer au travail.

En Polynésie, le vice-président du gouvernement, Tearii Alpha, a été limogé la semaine dernière parce qu’il ne voulait pas se faire vacciner.

(*) https://elpais.com/actualidad/the_conversation/2021-11-12/por-que-en-papua-nueva-guinea-tienen-pavor-a-las-vacunas.html

Source: Movimiento politico de resistencia

*Les syndicats UGTG de la Guadeloupe dénonce une manipulation des chiffres concernant les personnes hospitalisées, il y aurait en réalité 20 personnes covid et 4 personnes en réanimation qui elles seraient vaccinées.

https://twitter.com/Justindoigt2/status/1427356059258302469?s=20

Situation insurrectionnelle en Guadeloupe : les blindés de la gendarmerie sont déployés pour évacuer des barrages, lors de cette cinquième journée de grève générale illimitée contre le pass sanitaire mais plus largement contre les mauvaises conditions de vie. (Canal 10)