Le socialisme «à la chinoise» -tend defendu par les révisionistes- réprime et exploite de la meme maniere que toutes les ploutocraties et les brigands capitalistes. Nous esperons de tout coeur que les chiliens sauront defendre leur territiore coute que coute.
Au cours de l’action répressive, neuf personnes ont été détenues par des carabiniers, dont deux adolescents. Tous ont dénoncé avoir été battus par des policiers, ainsi que des gardes privés de la transnationale China Three Gorges Corporation, qui les ont même attaqués à l’aide de chiens.
Dans la journée de ce lundi, des voisins opposés au projet de la centrale hydroélectrique de Rucalhue ont été violemment expulsés par des carabiniers et des gardes privés de l’entreprise, du bord du fleuve Biobío. Sur place, ils ont maintenu un campement improvisé afin de superviser l’activité de China Three Gorges Corporation, une transnationale qui, entre autres, a l’intention d’inonder 180 hectares de terres dans le secteur pour son installation.
Malgré la forte résistance de la communauté de Rucalhue et Quilaco au projet hydroélectrique, qui s’est matérialisée par le rejet à travers une consultation citoyenne, la transnationale chinoise continue avec le projet au bord de la rivière Biobío.
Sur la violence déployée par les Carabiniers comme par les gardes privés de la transnationale chinoise , Álvaro Espinoza, membre du mouvement contra la construction de la centrale hydroéléctrique a Rucalhue, déclara que, «des carabiniers sont arrivés avec les gardes privés chinoises en plus des véhicules de la police et trois camionettes de l’ entreprise . Une vingtaine de policiers avec des casques, des «lumas» ( des gros batons) et accompagnés de 10 gardes de la transnationale avec des chiens sont arrivés. »
Il faut ajouter que sur les neuf personnes détenues, l‘une d’entre elles a été abattue et battue par des gardes de la compagnie «et tout cela en présence des carabiniers», ont-ils précisé. Espinoza a ajouté qu’« en plus de ne pas avoir d’ordre, de ne pas parler et d’être accompagné par la compagnie avec des chiens, il n’y avait pas d’officier du Carabinier et ils ont détenu cinq femmes, dont une mineure, la procédure était donc absolument irrégulière ».
Une autre des situations graves vécues lors de l’expulsion c ‘est l’utilisation de chiens dressés par les gardiens de la transnationale chinoise, qui après avoir frappé et mis au sol l’un des manifestants, «ont pris le chien et l’ont jeté » sur son visage pour le lécher, avec l’intention de l’intimider », ont-ils commenté depuis Rucalhue.
Mais la brutalité policière ne s’est pas terminée avec l’expulsion des manifestants des rives du fleuve Biobío, un territoire considéré comme un bien national. Après avoir arrêté et transféré les manifestants au poste de police de Santa Bárbara, le personnel des carabiniers a arrêté et battu un habitant qui manifestait au sol devant le bâtiment institutionnel.
A cela s’ajoutent des actions d’intimidation que la communauté attribue également à la transnationale China Three Gorges Corporation. L’un d’eux est lié à des rondes constantes de surveillance avec des chiens et à l’exécution de coups de feu tirés d’un véhicule qui circulait sur la route privée et clôturée que l’entreprise entretient sur la propriété où elle a l’intention d’installer l’usine, une semaine avant que les violences ne se produisent ce lundi.
Par Juan Contreras Jara, Résumé latino-américain, 8 décembre 2021