C’est la deuxième fois que Moscou convoque l’ambassadeur d’Israël depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
Ces derniers temps, les signes d’un divorce Israël/Russie se sont multipliés, donnant l’impression de la fin d’une époque.
Après avoir accusé la Russie de crimes de guerre à Bucha et voté en faveur de l’expulsion de la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et ce, dans le contexte des massacres en Palestine, à Quds, Jénine et Gaza, les dirigeants sionistes ont été encore plus loin en prédisant une » longue durée» pour l’opération militaire russe en Ukraine. Cela signifie que les sionistes, avec lesquels les Russes ont depuis longtemps convenu de gérer les 2 millions de colons nés en Russie, sont impliqués dans les combats à Kharkov, Marioupol et ailleurs et font tout ce qu’ils peuvent pour vaincre la Russie. ( voir notre article sur ce thème).
L’actuel ambassadeur d’Israël à Washington, Michael Herzog, a déclaré qu’il ne croyait pas qu’il y aurait une solution diplomatique à la guerre en Ukraine dans un avenir prévisible. Il a ajouté qu’Israël a adopté une «position très claire» contre l’opération russe en Ukraine : «Malgré nos efforts diplomatiques, je ne vois aucune solution diplomatique à la guerre en Ukraine dans un avenir prévisible», a-t-il dit. Il a ajouté : « Nous avons surestimé les performances de l’armée russe. Ses performances ne sont pas très impressionnantes. Ils sont toujours une superpuissance, mais ces événements sont susceptibles d’affaiblir la capacité de dissuasion de la Russie.»
Dès lors, le temps des fausses apparences est révolu, Israël s’est clairement engagé sur les plans financier et militaire pour que Zelensky, élu président depuis 2014 par le lobby israélien, gagne son pari et batte la Russie. Ce jeudi, un épisode révélateur de cette tension montante s’est concrétisé avec l’attaque aux missiles anti-navires à Odessa, port peuplé de «sionistes ukrainiens» proche d’Israël, contre le navire russe Moscova, qui a fini par couler vendredi matin.
Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé qu’une unité secrète d’entraînement, composée d’anciens officiers des unités spéciales de l’armée israélienne, dont Sayeret Matkal, avait été déployée en Ukraine pour dispenser une formation militaire aux miliciens ukrainiens. Nous notons que c’est cette même unité qui tue les Palestiniens dans les rues de Jénine, Quds et Gaza. L’ambassadeur d’Ukraine en Palestine occupée, Yevgen Korniychuk, a récemment déclaré qu’un certain nombre de soldats israéliens se sont rendus en Ukraine pour combattre la Russie.
Interrogé sur la participation des colons israélo-ukrainiens à la guerre contre la Russie, l’ambassadeur d’Ukraine à Tel-Aviv a répondu : «Quiconque a un passeport ukrainien et veut faire la guerre peut le faire». Il a également fait référence à un certain nombre de résidents des territoires occupés qui ont des passeports ukrainiens et qui voulaient combattre aux côtés de l’armée ukrainienne. «Nous ne connaissons pas le nombre de soldats israéliens qui sont allés combattre aux côtés de l’armée ukrainienne», a déclaré Yevgen Korniychuk.
La Russie veut-elle avaler de tels crapauds indéfiniment ?
Évidemment, la réponse serait non. Pour la première fois depuis l’implantation d’Israël au Moyen-Orient, la Russie a condamné l’occupation sioniste des territoires palestiniens occupés. Très sensible aux événements qui se déroulent actuellement à Al Aqsa, la Russie a appelé à leur arrêt, dénonçant avec force l’occupation israélienne.
La Russie a critiqué Israël pour avoir violé les résolutions du Conseil de sécurité en poursuivant l’occupation des territoires palestiniens. L’incursion brutale d’un groupe de soldats israéliens dans la mosquée Al-Aqsa, où les fidèles palestiniens pratiquaient les rituels du mois de Ramadan, a provoqué d’intenses affrontements qui ont fait plusieurs blessés et qui ont fait réagir le ministère russe des Affaires étrangères.
«Israël continue d’ignorer de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Assemblée générale, poursuivant l’occupation illégale de terres palestiniennes», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Mais cette critique de l’occupation israélienne restera-t-elle isolée ou sera-t-elle le prélude à un soutien plus ouvert à la Palestine ? La question reste ouverte dans la mesure où une escalade balistique entre Israël et Gaza ne peut être exclue. En mai 2021, le Kornet russe de Gaza a déjoué les premières tentatives d’incursion de l’armée sioniste à Gaza, perdant trois de ses chars en trois jours. Après les chars russes détruits par les Spikes israéliens sur le front ukrainien, la tension est vive.
Et si au-delà du Golan, où la Russie montre des signes de vouloir s’allier à la Résistance contre Israël, Moscou pensait aussi à soutenir Jénine, la Cisjordanie et Gaza contre l’occupation sioniste ?
Source: Di Maître,17/04/ 12022
Plus: L’OTAN, LES SIONISTES, LES NAZIS ET LES DJIHADISTES SE BATTENT SUR LE MÊME FRONT CONTRE LA RUSSIE EN UKRAINE ET CONTRE LA SYRIE À IDLIB.
Près de 450 extrémistes arabes et ressortissants étrangers sont arrivés en Ukraine en provenance d’Idlib pour combattre les forces russes, moins de trois jours seulement après avoir quitté la Syrie via la Turquie. Les sources ont ajouté que la plupart de ces combattants étrangers sont des vétérans de la guerre syrienne, qui avaient causé de graves problèmes à Idlib et se sont vus présentés la possibilité de combattre contre la Russie comme un compromis par lequel ils pourront avoir un nouveau départ et un revenu acceptable.…
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