Karl Marx dans « Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel »
« C’est par le prolétariat que l’absolutisme doit être renversé en Russie. Mais le prolétariat a besoin pour cela d’un haut degré d’éducation politique, de conscience de classe et d’organisation. Toutes ces conditions il ne peut se les procurer dans des brochures et des feuilles volantes ; elles ne lui viendront que de l’école politique vivante, de la lutte, au cours de la Révolution en marche. (…) Le soudain soulèvement général du prolétariat en janvier, sous la forte impulsion des événements de Saint-Pétersbourg était, dans son action vers le dehors, un acte politique de déclaration de guerre révolutionnaire à l’absolutisme. Mais cette première action générale directe de classe n’en eut qu’un plus puissant contrecoup vers l’intérieur, en éveillant pour la première fois, comme par une secousse électrique, le sentiment et la conscience de classe chez des millions et des millions d’hommes. »
Marx distingue alors : les classes en soi: celle qui existent de fait, mais sans que ses membres en aient conscience ; les classes pour soi: classe dont les membres ont conscience de former une classe et sont amenés à lutter contre les autres classes. C’est la conscience de classe qui va pousser la classe ouvrière à s’organiser et à lutter contre la bourgeoisie pour prendre le pouvoir politique«
La définition scientifique des classes de Lénine : « Les classes sont de grands groupes d’hommes qui diffèrent les uns des autres par la place qu’ils occupent dans un système de production sociale historiquement déterminé, par les rapports dans lesquels ils se trouvent par rapport aux moyens de production, par le rôle qu’ils jouent dans l’organisation sociale du travail, et, par conséquent, par la manière et la proportion dans lesquelles ils reçoivent la part de la richesse sociale dont ils disposent. Les classes sont des groupes humains, dont l’un peut s’approprier le travail d’un autre en occupant différentes positions dans un régime d’économie nationale.«
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Le capitalisme est le seul système possible de démocratie et de liberté pour les spéculateurs hommes d’affaires et les ordures de toutes sortes, pour qui les lois bourgeoises les protègent et leur permettent dans ce système criminel de profiter des plus défavorisés de la société, de nous exploiter et de nous opprimer comme des machines à produire de l’argent, profitant des besoins de la classe ouvrière pour survivre. C’est la réalité dans laquelle les travailleurs et travailleuses se retrouvent au quotidien, dans laquelle la santé et l’éducation sont de plus en plus privatisées et où la nourriture, les produits de base, l’électricité, l’eau, les transports coûtent chaque jour plus cher et où les salaires augmentent moins cher et, bien sûr, puisqu’il n’y a soi-disant pas de travail pour tout le monde, il faut accepter les conditions de travail et de salaire misérables dans lesquelles on nous fait travailler. Des centaines de travailleurs meurent chaque année dans leur travail, mais ce sont des données qui n’apparaissent pas dans les médias de désinformation bourgeois parce que les gouvernements de la bourgeoisie et les terroristes des patrons ne sont pas intéressés à le savoir.
Devoir faire des heures supplémentaires sans salaire, sans congés payés et si vous n’êtes pas prêt à sauter à travers des cerceaux, eh bien, vous savez, la porte est là. Pas de licenciements, pas de compensations, pas d’ostias dans le vinaigre et encore aller chercher du travail et vendre votre main d’oeuvre au capitaliste qui a besoin de notre sueur et continuer à nous exploiter jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus ou que vous décidiez que vous n’êtes plus rentable dans votre processus d’accumulation de capital. Donc il s’avère qu’il y a démocratie et liberté seulement pour une classe sociale parasitaire comme la bourgeoisie, il s’avère aussi qu’il y a du travail pour tout le monde, de la nourriture, du logement et des conditions possibles pour pouvoir avoir une vie décente, mais que La bourgeoisie en tant que classe dirigeante a intérêt à nous maintenir dans cette situation d’exploitation et de misère.
C’est le système capitaliste, dans lequel la propriété privée des moyens de production ne sert qu’une seule classe, excluant la grande majorité du peuple – la classe ouvrière et les secteurs populaires – à la poursuite de certains parasites qui font leur richesse de nos souffrances. . Je crois donc qu’il n’y a ni démocratie ni liberté pour la classe ouvrière et les travailleurs, mais il en manque beaucoup d’autres pour renverser cette situation d’esclavage.
La classe ouvrière doit prendre conscience que le capitalisme est un système criminel et qu’il fonde sa survie sur la guerre et l’exploitation de l’humanité et de la planète et que son seul objectif est l’accumulation du capital sans se soucier des êtres humains, des animaux, des jungles, des mers, des forêts qui dévastent et anéantissent avec leur cupidité.
La classe ouvrière doit s’organiser et lutter pour ses droits en tant que classe qui produit tout avec son effort, sachant que la seule alternative possible pour l’humanité et la planète est le système socialiste.
Lutter pour le communisme, c’est lutter pour l’égalité des droits et des chances pour tous, où les ressources sont au service du peuple et où la classe ouvrière a le pouvoir et non les capitalistes et les banquiers, et nous ne devons pas toujours être exposés à l’exploitation et à l’oppression auquel la bourgeoisie soumet la classe ouvrière en volant tout ce que nous produisons avec nos efforts et notre sueur.
Daniel Torres, militant du PCPE, Espagne,
Ouvrier du bâtiment