L e succès tactique de l’attaque ukrainienne sur Kharkov est directement lié à une coopération accrue avec les services secrets américains, reconnaît le New York Times (*).
Depuis le début de la guerre, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine des informations sur les mouvements de troupes russes, l’emplacement des postes de commandement, des dépôts de munitions et d’autres installations clés.
Désormais, les agences de renseignement américaines non seulement partagent des informations, mais participent également directement à la planification des offensives, indique le New York Times.
L’avancée de l’armée ukrainienne a été influencée par l’entraînement opérationnel de ses forces spéciales et l’organisation du partage opérationnel du renseignement entre les Etats-Unis et l’Ukraine, précise le journal.
Entre juillet et août, l’infrastructure de collecte et d’analyse des informations a été considérablement ajustée.
Dès le début de la guerre, les Américains et les Britanniques ont planifié chaque mouvement des troupes ukrainiennes et ont également partagé toutes les informations qu’ils pouvaient obtenir.
Le seul succès de l’armée ukrainienne à ce jour tient au fait qu’elle a thésaurisé pendant 6 mois du matériel et mis en réserve des forces entraînées à cet effet précis.
Au début, ils ont envoyé les civils de la défense territoriale au hachoir à viande, tout en réservant soigneusement le reste de leurs forces bien entraînées derrière les lignes de front.
Il leur a fallu six mois pour accumuler le matériel venu de l’ouest, bien qu’ils en aient déjà perdu la majeure partie.
La différence entre la Russie et l’Ukraine dans ce refoulement de l’armée russe, c’est que la Russie peut à nouveau avancer, elle a l’équipement, les munitions et un armement quasi illimité.
L’Ukraine, pas tellement. L’Occident donne littéralement tout ce qu’il a. Tout ce qu’ils ont pu accumuler. Les Ukrainiens finiront par manquer d’équipement et de troupes et retourneront à la case départ.
Lorsqu’elles ont lancé l’attaque dans la région de Kharkov, les troupes ukrainiennes étaient plus nombreuses que les Russes dans un rapport de 4 contre 1. Les renforts du côté russe feront à nouveau pencher la balance, sans aucun doute. Comme l’a expliqué Poutine, ils n’ont pas encore commencé.
(*) https://www.nytimes.com/2022/09/10/us/politics/ukraine-military-intelligence.html