560 organisations sociales demandent au président Boric et au Sénat de ne pas approuver le TPP-11 ( L’Accord de partenariat transpacifique , également connu sous le nom de TPP11 ou TPP-11, est un accord commercial entre l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam, entre en vigueur en 2018.)
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A travers une lettre, il est souligné que les groupes «n’oublient pas que tout au long du processus l’État n’a jamais collecté d’informations fiables liées aux dommages du TPP-11, qui plus est, tout le traitement a été dans le dos du citoyens.»
Conformément à une série d’initiatives qui ont été rendues publiques au cours de la semaine, cette fois 568 organisations environnementales, syndicales, paysannes et autres organisations sociales ont signé une lettre demandant au président de la République et au Sénat de ne pas poursuivre le traitement de l’accord transpacifique , connu sous le nom de TPP-11.
Dans la lettre, il est souligné que le traité « cède la souveraineté nationale aux entreprises transnationales, stagne notre économie, détruit notre production nationale et, par conséquent, entrave le développement du Chili et limite la garantie par l’État des droits sociaux et de la nature ».
Les signataires soulignent que « le Chili a déjà des traités avec tous les pays membres de l’accord. Avec le TPP-11, les tarifs de nos exportations actuelles ne seront pas considérablement réduits, et le produit intérieur brut n’augmentera pas non plus. Selon les études de la Direction générale des relations économiques internationales du gouvernement chilien, à long terme, nous aurions une croissance économique supplémentaire de seulement 0,12% ».
Or, poursuit le texte, « l’approbation de ce traité (…) limite l’action de l’État vis-à-vis de ses entreprises publiques (…) l’économie chilienne serait bloquée dans le modèle néolibéral en crise, empêchant la génération d’un nouveau modèle économique qui apporte des solutions aux problèmes de société ».
De l’avis des organisations signataires de la lettre, « un autre élément qui limite la souveraineté nationale est que les règles de ce traité sont appliquées par le biais de tribunaux d’arbitrage internationaux, et cela leur donne compétence sur les tribunaux nationaux. Ainsi, une entreprise transnationale qui a investi ici peut poursuivre l’État chilien à l’étranger, si elle met en œuvre une réglementation publique qui affecte ses attentes de profit. Cela génère une garantie légale pour les investissements transnationaux à travers des accords qui vont au-delà du cadre légal et du pouvoir de décision des pays ».
Il souligne qu'»avec la signature de cet accord, le Chili s’éloigne, par exemple, du droit d’avoir un environnement sans pollution, et aussi du droit d’avoir des pensions qui permettent aux familles chiliennes laborieuses et laborieuses de vivre dans un environnement digne«. manière. Nous pensons que ce traité finira par donner du pouvoir à ces systèmes d’arbitrage pro-transnationaux des entreprises au détriment des intérêts des peuples et aussi de leurs intérêts nationaux. En ce sens, la stratégie des lettres bilatérales (lettres annexes) concernant les systèmes d’arbitrage promus par le gouvernement est insuffisante ».
Par rapport au long processus de traitement du TPP, la lettre rappelle que « nous étions des milliers à nous mobiliser sur tout le territoire national, car le traité est si large qu’il touche la sensibilité de milliers d’habitants. Aujourd’hui, des milliers d’entre nous sommes unis et dans tout le Chili, nous exigeons que les sénateurs écoutent leur peuple qui est vigilant. Ainsi, en tant qu’organisations, nous n’oublions pas que tout au long du processus, l’État n’a jamais collecté d’informations fiables liées aux dommages du TPP-11, qui plus est, tout le processus s’est déroulé dans le dos des citoyens, malgré avoir présenté plusieurs protections recours ».
Enfin, il souligne que «pour tout ce qui précède et pour l’avenir du pays, les organisations signataires ici exigent que le président Gabriel Boric retire le TPP-11 du Congrès et demande aux sénateurs de refuser de poursuivre le processus de traitement«. .. du traité, pour sauvegarder la souveraineté nationale et les droits des peuples, puisque ce qu’ils doivent représenter, ce sont les communautés et les millions de personnes qui ont voté en croyant à leurs promesses électorales ».
Source: Diario UChile
Aussi : https://www.hispantv.com/noticias/nicaragua/552384/ortega-boric-perrito-faldero-eeuu