« En Chine, depuis avant l’existence du PCC, la politique dominait l’économie, héritage de l’Empire central. Pas comme en Occident, où le marché détermine la politique. En Chine, le pouvoir politique régule, façonne et conditionne la formation des classes.«

A l’occasion du XX Congrès du PCCh, qui se tiendra ce 16 octobre 2022, au nom du Centre d’études asiatiques stratégiques du Panama (Ceeap), ainsi qu’un large cercle d’amis et de sympathisants de la République populaire de Chine, c’est pour moi un devoir d’attester de leurs réalisations extraordinaires.

En quelques décennies, la Chine est devenue une grande puissance, dont le respect exemplaire du droit international est une démonstration claire de son leadership dans la communauté des nations. Une politique étrangère de paix, d’amitié, de coopération et de non-intervention est l’aimant qui rendra possible l’objectif d’une humanité partagée et sûre.

Le monde d’aujourd’hui est assiégé, et ébranlé par les agressions promues par les États-Unis, qui maintiennent l’humanité dans l’inquiétude pour ses petits intérêts. Pour le gendarme hégémonique, la souveraineté est un mythe ; la démocratie, une erreur stupide et la prospérité, un canular.

Le socialisme aux caractéristiques chinoises est une réponse à l’histoire de son peuple, opprimé et humilié après avoir été, pendant deux mille ans, le premier pays du monde, sans jamais en avoir été l’oppresseur.

Le renouveau de la Chine, après le «siècle de l’humiliation» et la «réforme et l’ouverture», est sa revitalisation à cette époque, ainsi que la reconfirmation d’un socialisme profond.

Comme l’affirme son président Xi Jinping, il faut chercher la vérité dans les faits, et c’est ce postulat qui a permis d’étudier -par exemple- l‘extrême pauvreté dans tout le pays afin de l’éradiquer et de garantir à la nation « un vie modestement confortable.

Le monde est saisi par les intérêts mesquins de Washington, qui a subjugué, soumis et détruit d’innombrables peuples et pour qui la démocratie est un faux drapeau ; l’égalité des chances, une chimère, et la liberté, une illusion.

La Chine cherche la prospérité, mais pas aux dépens des pauvres ; elle promeut la richesse, mais l’éloigne du pouvoir politique ; Elle punit la corruption à tous les niveaux, comme l’extraction ou le vol des biens de toute la société, et empêche l’établissement d’une domination de classe comme par le passé.

Dans l’orthodoxie néolibérale de l’Occident, les termes de référence pour mesurer la qualité de l’État-nation sont des concepts truqués et hypergonflés, tels que «démocratie», «droits de l’homme» et «liberté». Mais ce sont ces paroles qui ont maintenu nos peuples hypnotisés, impuissants à empêcher le vol de leurs richesses et l’écrasement de leur dignité.

Si la gouvernance se mesurait à la capacité de répondre aux besoins du peuple, y compris son autonomie, la Chine serait «le meilleur gouvernement du monde», comme l’affirme Rafael Poch, correspondant catalan en Chine, Russie et Allemagne. En Chine, le pouvoir politique nomme les banquiers, prévient les excès des millionnaires, punit la corruption et planifie une politique harmonieuse de développement et de population.

Le 20e Congrès du PCC en est la preuve. C’est le plus grand parti du monde, avec plus de 92 millions de membres. 2 296 nouveaux délégués seront choisis, dont la majorité a moins de 55 ans. Parmi ceux-ci, 60% ont un diplôme de troisième cycle et les autres ont un baccalauréat.

En Chine, depuis avant l’existence du PCC, la politique dominait l’économie, héritage de l’Empire central. Pas comme en Occident, où le marché détermine la politique. En Chine, le pouvoir politique régule, façonne et conditionne la formation des classes.

En Chine, ils n’ont pas les bidonvilles qui entourent normalement les villes occidentales, et c’est un produit de l’urbanisation planifiée de la campagne et de la ville.

Pour le pays le plus peuplé et le plus multiculturel de la planète, les difficultés, les défis et les zones d’opacité ne manqueront pas. Mais, comme dans la Caverne de Platon, le clair-obscur est l’annonce de la lumière.

Source:  Le 20e Congrès du Parti en Chine – par Julio Yao, analyste international panaméen. https://www.lacasademitia.es

Plus sur Julio Yao : «J’ai juré de consacrer toute ma vie à expulser les États-Unis du Panama»

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