NOUS SALUONS LE COURAGE ET LA DÉTERMINATION DU PRÉSIDENT KAIS SAIED ET DE SON ÉQUIPE.
Nous sommes aux portes des élections législatives anticipées qui se tiendront le 17 décembre 2022 et qui mettront fin à l’état d’exception que le pays connaît depuis plus d’un an.
Malgré l’appel au boycott de la part de plusieurs partis et organisations (d’Ennahda et des partis de gauche comme le PT de Hamma Hammami, du Watad de Lakhdar,et le PDL parti destourien de Abir Moussi , qui a même osé menacer tout futur participant– (voir la Presse du 10 décembre 2022 !), le gouvernement du président et professeur de droit constitutionnel Kais Saied que nous saluons pour son courage et sa détermination, peut compter avec le soutien de plusieurs partis tel que Tayyar echaabi, Harakat echaabi, et des organisations démocratiques et patriotiques comme l’initiative « Pour la victoire du peuple ».
Ces élections comptent aussi sur des citoyens qui apprécient les efforts gigantesques que ce jeune gouvernement malgré toutes les adversités a su affronter. Des citoyens qui ne comprennent pas comment des partis de gauche puissent avoir les mêmes positions que des islamistes comme Ennahda et appellent à boycotter ces élections et sa Constitution innovative.
La Tunisie n’est pas isolée de ce qui se passe dans le système capitaliste mondialisé en déclin et les augmentations de prix des vivres ou de transports sont dues aussi ( mais pas que- voir accaparement des produits de base et spéculation de la mafia économique) aux conséquences de la guerre de l’Ukraine et l’OTAN contre la Russie . Aussi la situation difficile dans laquelle se trouve cette nation maghrébine n’est pas le résultat du 25 juillet, mais est en grande partie le résultat de politiques antérieures.
Face à ce monde qui se meurt dans des guerres impérialistes qui persistent, la Tunisie du gouvernement de Kais Saied redouble d’effort et d’ingéniosité afin de diversifier ses partenariats économiques comme le démontre sa participation dans le sommet arabo- chinois du 9 décembre dans lequel d’importants pourparlers ont eu lieu avec la République Populaire de Chine. La rencontre avec le président Xi Jinping est une première en son genre dans l’histoire de ces deux pays.
Malgré les lacunes de la loi électorale ( certains accusent une lourdeur bureaucratique ), ces élections seront meilleures que les précédentes en 2011, 2014 et 2019 car elles seront exemptes d’argent politique corrompu et d’achat de votes par les vautours comme cela s’est produit dans le passé.
Plus de 400 candidats vont se joindre à cette initiative de » Pour la victoire du peuple » inspirée des principes de la démocratie directe. Les candidats opèrent dans plusieurs secteurs comme la santé, l’économie, et l’administration.
L’objectif de l’initiative «Pour la victoire du peuple» (qui regroupe plusieurs partis, organisations, militants patriotes , tels que les célèbres avocats Brahim Bouderbala, Ahmed Chaftar, le secrétaire général du parti al-Baas Othman Belhadj Omar ou Ali Boughdiri un ancien de l’ Ugtt , et ami du Venezuela Bolivarien https://twitter.com/cancilleriave/status/1335223008466792449?lang=ar ) , le Mouvement Tunisie en Avant de Abid Briki et son vice secrétaire Hassine Hammami, est d’encadrer le processus électoral et établir un bloc parlementaire et un équilibre conforme aux valeurs nationales afin que les meilleurs candidats soient présents au parlement.
Les signataires du texte de l’initiative la définissent comme étant un cadre populaire et horizontale , ouvert à tous les tunisiens et a ses multiples forces ayant foi dans le processus du 25 juillet qui est venu rompre avec les systèmes d’avant 2010 et 2021 : opérer un changement politique , économique et social et se lancer dans l’édification d’une nouvelle république plus indépendante, égalitaire et souveraine. L’initiative comporte 15 points. Ils mettent en avant la protection des droits humains et des libertés individuelles, l’indépendance de la justice et la consécration du principe de redevabilité et d’égalité entre les citoyens et les régions.
Sur le volet économique, ce mouvement met l’accent sur la création d’une véritable économie nationale et l’interaction public et privé.
En politique étrangère ses membres défendent la politique du non-alignement et sont pour l’incrimination de la normalisation avec l’entité sioniste.
Ils défendent l’appartenance arabo-musulmane et africaine et le besoin d’ouverture sur le monde.
La nouvelle loi électorale s’inspirant des expériences de démocratie directe, pousse et favorise l’émergence des listes individuelles mais il n’interdit pas les partis politiques .
Ce sont des élections selon une nouvelle formule à l’aune de la vision du président qui mettra fin à la carte politique issue du 14 janvier et à celle qui l’avait précédée. (avant la révolution de janvier 2011).
Cette configuration aboutira à mettre fin au role prédominant des partis ( d’un pluralisme peut représentatif des besoins des travailleurs) et à un nouveau façonnement à partir de la base, du peuple pour le développement de la démocratie participative parallèle à celle du Parlement, autour d’un congrès d’élus locaux et de quartiers. (création du Conseil des régions).
L’une des accusations de cette nouvelle loi électorale serait qu’elle ne permet pas l’égalité des sexes sur les listes électorales, mais ce n’est pas vrai non plus. La loi électorale n’est pas responsable de la diminution du nombre de femmes candidates au parlement.
La nouvelle loi est égale entre les hommes et les femmes et consacre également la volonté de parité en mettant un nombre supplémentaire pour les femmes sur les listes électorales.
Il existe aussi des pressions internationales qui sont exercées pour ouvrir la loi électorale à une plus large palette de partis (mais quelle est leur base sociale ?) comme la réunion du 22 août 2022 dernier, ou une une délégation du Congrès américain avait rencontré le président Kais Saied ( de quoi je me mêle !? ) ainsi que des associations tunisiennes et des acteurs de la scène politique.
Rappelons que la Tunisie était gouvernée par une bande de braqueurs corrompus en lien avec l’étranger, et ce sont eux qui ont miné la scène politique et causé la tragédie du peuple tunisien mais aujourd’hui la situation s’est inversée. Le président tunisien Kais Saied vient de limoger ce mercredi 7 décembre 2022, 57 juges les accusant de corruption et de protéger les terroristes , dans le cadre d’une purge de la justice.
A ceux qui accusent le gouvernement de Kais Saied de vouloir établir la « tyrannie » et « revenir à la case de départ » c’est-à-dire à Ben Ali, rappelons que la nouvelle Constitution interdit plus de deux mandats pour un même président et son caractère présidentialiste lui permet d’assurer une plus grande stabilité et non cette interminable valse de ministres incapables de répondre aux besoins populaires.
Il reste bien sûr du chemin et le gouvernement devrait mener de profondes réformes économiques pour dynamiser les secteurs agricole et industriel afin de trouver des solutions, créer de la richesse et créer une véritable souveraineté économique .
Naturellement on peut toujours critiquer le mandat du président Kais Saied. Mais qui aurait fait mieux dans ces circonstances ? car jusqu’à présent aucune personnalité n’avait entrepris de telles initiatives. TOUTE LA VICTOIRE AU PEUPLE !
Bureau d’information Alba Granada North Africa



