À l’occasion du 523e anniversaire de l’incendie de livres sur la Plaza Bib Rambla, le parti indépendantiste de gauche  Nación Andaluza a dénoncé cet incendie dans une note , en faisant reference à l’incendie des codex mayas réalisé par Diego de Landa également en le 16ème siècle.

Nación Andaluza ( Nation Andalouse ) a souligné qu’en « 1502, les murs de la place de la Bib Rambla à  Grenade  ont été illuminés par des flammes qui ont détruit des milliers de livres de Grenade. Peu importe que les livres soient scientifiques, philosophiques, littéraires ou à thème religieux, aucun n’a échappé au cardinal Cisneros (le confesseur d’Isabelle de Castille) qui a développé une  terrible campagne de répression et de persécution des Grenadins. La conversion a été forcée, leurs terres et propriétés ont été saisies, et la langue, les danses et les coutumes populaires ont été interdites.«

Le fait transcende pour les indépendantistes le moment historique spécifique car « ce qui était poursuivi, derrière l’apparence de la « conversion forcée », n’était pas des objectifs religieux mais politico-sociaux. Brûlez les racines du peuple andalou, effacez son identité et sa mémoire, pour faciliter le maintien de la conquête castillane-catholique et la perpétuation du pillage et de l’exploitation ».

Ils dénoncent également que «seuls environ 4 000 exemplaires que Cisneros et ses partisans considéraient comme intéressants ont été conservés et se trouvent maintenant dans la bibliothèque d’El Escorial (Madrid). En 2019 – Francisco Cuenca (PSOE) étant maire –  nous avons demandé au conseil municipal de prendre les mesures appropriées auprès des administrations afin que les quatre mille manuscrits soient restitués à Grenade . Nous n’avons reçu aucune réponse.«

Ils interprètent ces faits comme le désir « de brûler, avec les pages de ces ouvrages, les cultures originelles d’Andalousie et d’Amérique, imposant celle de Castille. Aujourd’hui encore, les livres sont persécutés et brûlés, comme c’est le cas en Ukraine. Aussi en raison de l’intérêt de  l’impérialisme contemporain et de ses partenaires de l’OTAN à éliminer tout vestige de toute culture opposée à l’hégémonie, en l’occurrence la russophone qui remet en question l’histoire du régime ukronazi de Zelensky ».

La Nation andalouse exige « que les manuscrits andalous reviennent à  Grenade ».

Source: Nation Andalouse, La otra Andalucia.

Voir aussi: Déjà 19 millions de livres radiés des bibliothèques ukrainiennes, voltairenet.org

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