Dans un article du site espagnol de journalisme alternatif de Nueva Revolucion , nous observons que le leader anti-colonialiste algérien Ahmed Ben Bella est décrit comme un héros du Front de Liberation National , un socialiste, un tiers-mondiste qui lutta sa vie durant pour l’ indépendance économique et politique de l ‘Algérie contre la puissance coloniale française et qui fut déchu par le coup d’ Etat de Houari Boumedienne à cause des conflits internes au FLN . https://nuevarevolucion.es/la-larga-guerra-de-ahmed-ben-bella/
Or en lisant l ‘article de Said Bouamama nous découvrons à travers son analyse de classe que les faits sont bien différents de cette narrative à l ‘eau de rose et superficielle. Le sociologue algérien s’arrete sur plusieurs contradictions dans les positions et discours de Ben bella et il en fait un des responsables, qui creuseront le terreau à l’ intégrisme musulman en Algérie .
Parmi ces points:
- Le socialisme «spécifique musulman» de Ben Bella,
- son arabo- islamisme virulent
- son mépris de la classe ouvrière.
- Un autre point concernera sa personnalité » mégalomane » que vous pouvez lire dans l’essai en PDF ci dessous.
- Voici quelques extraits de son analyse.
«Le socialisme de Ben Bella se veut essentiellement paysan. Aimant à revendiquer son origine paysanne, le président dévoile son mépris attachés pour à la les défense travailleurs de leurs industriels. intérêts matériels. Ceux-ci La sont dénonciation selon lui trop de « l’ouvriérisme » et l’appel à accepter l’austérité sont des constantes de ses discours».
«Il s’affirme d ‘abord musulman et ensuite socialiste »
«Le panarabisme de Ben Bella conduisait à une negation de la Nation algérienne»
«Un arabo-islamisme virulent : Le second trait de l’idéologie benbelliste est son arabo-islamisme qui se traduit par la revendication d’un socialisme musulman, une lecture étriquée des causes qui ont conduit le peuple algérien à l’insurrection et une négation de la dimension amazighe de l’Algérie»
«Une négation de la lutte de libération nationale : ayant sans cesse à la bouche la lutte de libération nationale et
l’héroïsme des martyrs, Ben Bella nie cependant des dimensions essentielles de ce combat. Pour lui, le combat libérateur s’est
surtout développé pour des raisons religieuses. L’aspiration à justice sociale et à une société démocratique ne faisait partie que de maniere secondaire des motivations des combattants. Ben Bella confond la forme d’expression des aspirations populaires et ces aspirations elles-mêmes. Bien sûr la religion a servi de canal à l’ensemble des aspirations sociales du peuple algérien pour des raisons historiques et politiques que nous avons décrites dans notre premier chapitre. Bien entendu l’oppression religieuse, culturelle et linguistique a été un des facteurs de la colère populaire. Ces éléments ne peuvent néanmoins pas éluder que le facteur essentiel de la Une révolte telle fut l’exploitation et la misère.»
Bureau Alba Granada North Africa