Amnesty International en Jordanie a déclaré lundi 15/04/2024 qu’elle était « préoccupée par le maintien en détention de plusieurs militants par les services de renseignement généraux jordaniens ».

L’organisation a ajouté, dans un communiqué publié sur son site officiel, que « parmi eux se trouvent les militants Ziad Ibhis et Maysara Malas, selon leurs avocats. L’organisation a cité leur avocat disant qu’ils ont été « arrêtés le 31 mars, lors d’une manifestation pro palestinienne». -une Manifestation à Gaza , sans être informés des raisons de leur arrestation. » Ils ne peuvent toujours pas contacter leurs avocats.

Elle a souligné que depuis le 7 octobre, « les autorités jordaniennes ont arrêté au moins 1 500 personnes pour leurs activités pro-palestiniennes ».

Elle a souligné que les autorités doivent « libérer immédiatement les personnes arbitrairement détenues pour avoir participé pacifiquement aux manifestations pro-Gaza ou critiqué la politique du gouvernement à l’égard d’Israël ».

L’organisation a noté qu’« au moins 165 manifestants ont été arrêtés entre le 24 et le 27 mars, et des dizaines d’autres depuis, comme l’ont informé les avocats des détenus ».

Il a indiqué que « des dizaines de personnes sont toujours en détention provisoire, tandis qu’au moins 21 personnes sont placées en détention administrative illégale sur ordre du gouverneur d’Amman, même si le procureur général a autorisé leur libération ».

L’organisation a déclaré : « Des avocats et des militants l’ont informée que les autorités jordaniennes ont récemment imposé de nouvelles restrictions aux manifestations pro-palestiniennes, notamment l’interdiction de porter le drapeau palestinien et des banderoles portant certains slogans, et ont interdit la participation des enfants de moins de 18 ans. Ils ont également interdit la poursuite des manifestations après minuit. »

Des dizaines de manifestants ont également été inculpés en vertu de la loi sur la cybercriminalité pour des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles ils exprimaient uniquement des sentiments pro-palestiniens, critiquaient les autorités ou le traité de paix conclu par les autorités avec Israël, ou appelaient à des manifestations pacifiques et à des grèves générales. La loi criminalise tout discours qui peut offenser les forces de l’ordre », selon l’organisation.

Amnesty International a examiné les cas de six personnes arrêtées sur la base de « fausses accusations », liées à leur participation à des manifestations pro- palestiniennes ou à des publications sur les réseaux sociaux, elle a interrogé quatre avocats et d’autres personnes connaissant ces affaires, et a examiné les actes d’accusation et autres documents judiciaires comme le plaignant les publie sur les réseaux sociaux.

Source: hadfnews.ps