Bashar Al Assad à l’Occident : la valeur de vos opinions n’ a AUCUNE VALEUR .

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Le président syrien Bashar al-Assad affirme que les critiques des pays occidentaux à l’égard des élections présidentielles syriennes sont inutiles. À 7 heures (heure locale) ce matin, les bureaux de vote en Syrie ont ouvert leurs portes pour que les Syriens puissent participer au jour du vote pour élire le prochain président du pays arabe. À leur tour, le président syrien, qui est également l’un des candidats, et son épouse, Asma al-Assad, ont voté lors de ces élections dans la ville de Douma, à l’est de Damas (la capitale).

En votant, Al-Assad a clairement indiqué que «le peuple syrien est uni contre le terrorisme» et ne se soucie pas du tout de l’opinion des pays occidentaux sur la validité des élections présidentielles qui se déroulent en Syrie.

«Vos opinions n’ont aucune valeur, leur valeur est de dix zéros», a-t-il déclaré en réponse aux déclarations des États-Unis et de plusieurs pays européens qui ont déclaré que le processus de vote en Syrie ne sera «ni libre ni équitable».

Après avoir souligné le fait qu’en Syrie il n’y a pas de région contre une autre ou une tribu contre une autre, le président syrien a qualifié le processus électoral de libre et indépendant et a rappelé que la mobilisation de la population ces dernières semaines permet une réponse suffisante et claire au critique de l’Occident.

Les élections présidentielles syriennes ont lieu à un moment où le gouvernement de Damas continue de se battre pour éradiquer toute trace de terrorisme et la présence illégale de forces étrangères, comme les États-Unis et, au milieu de la nouvelle pandémie COVID-19 et des dures sanctions qui touchent particulièrement les Syriens les plus pauvres.

Outre Al-Assad, il y a deux candidats, à savoir l’ancien vice-ministre des Affaires parlementaires Abdullah Salum Abdullah, candidat du parti de l’Union socialiste; et Mahmud Marai, le candidat de l’opposition nationale syrienne.

Pendant ce temps, la majorité des Syriens considèrent les élections présidentielles comme le plus grand test pour parvenir à une solution politique après près de dix ans de guerre.