Cuba a rejeté un accord avec Covax, l’institution par laquelle les vaccins sont distribués aux pays les plus pauvres. Pour cette organisation, Cuba serait un pays propice à un accord économique en échange de vaccins, une proposition que le gouvernement Díaz-Canel a rejetée.
L’économie cubaine, qui dépasse largement ces paramètres, n’a pas accepté les conditions financières proposées par Covax et a choisi de confier à ses scientifiques et personnels de santé le développement de ses propres vaccins.
L’économie de l’île s’est contractée de 11% en 2020, mais la situation s’est aggravée cette année, où 1 300 infections quotidiennes actuelles sont enregistrées par rapport aux 165 enregistrées en janvier.
Les conséquences du rejet de l’ingérence de l’OMS dans la gestion sanitaire commencent déjà à se faire sérieusement sentir, puisque ce programme avait une contrepartie économique. Il y a des pénuries de gaz et d’électricité, ce qui a alimenté les protestations.

Couverture Wikipédia et Facebook inédite

Aux Etats-Unis, ils estiment que les manifestations d’hier sont les premières d’importance depuis le soulèvement de Maleconazo en 1994, qui a provoqué de graves incidents à La Havane mais a été contrecarré par des manifestations de soutien au gouvernement de Fidel Castro.
Dans différentes diffusions en direct via Facebook, vous pouvez voir des milliers de personnes défiler dans les rues de villes comme San Antonio de los Baños, Guira de Melena et Alquízar, dans un déploiement de réseaux hors du commun dans un pays comme Cuba. De plus, les manifestations d’hier ont déjà leur propre entrée sur Wikipédia.


Biden a augmenté le #blocus

Cuba a perdu quelque 754 milliards de dollars depuis que le président américain de l’époque, John F. Kennedy, a imposé pour la première fois le blocus économique en 1962.
Il avait l’intention d’étrangler la révolution cubaine naissante et de renverser le gouvernement de Fidel Castro, qui avait anéanti la dictature de Batista en 1959, soutenu par les États-Unis.
Le blocus était une mesure de représailles en réponse à la nationalisation de la propriété effectuée par le gouvernement révolutionnaire.
L’ancien président américain Donald Trump a accru la pression sur l’économie cubaine en 2019 en promulguant le titre trois de la loi dite Helms-Burton, qui, bien qu’adoptée en 1996, avait été suspendue par les administrations américaines successives.
Il imposait de sévères restrictions aux entreprises étrangères, leur interdisant essentiellement de faire des affaires avec Cuba sous peine de poursuites judiciaires des États-Unis pour prétendu « trafic » si elles ne s’y conformaient pas.


Pillage

L’année dernière, Washington a été accusé de pillage après avoir utilisé la loi pour empêcher un navire transportant une aide médicale vitale en provenance de Chine d’accoster sur l’île.
Les fournitures, dont deux millions de masques, 400 000 kits de diagnostic rapide et 104 ventilateurs, étaient destinées à quelque 24 pays, dont l’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Équateur, la République dominicaine et le Pérou.
Quelques jours avant de quitter la Maison Blanche, l’administration Trump a placé Cuba sur une liste d’États parrainant le terrorisme. Le gouvernement Díaz-Canel a placé ses espoirs dans un changement de politique du président Joe Biden, qui n’a pas été tel, et qui a prévalu contre le coronavirus pour une augmentation de la pression sur Cuba.

SOURCE: Movimiento Politico de resistencia

El contragolpe de la OMS: una ‘revolución de colores’ se activa en Cuba tras su rechazo al fondo Covax