Note: Comme nous l ‘écrivions dans le précèdent bulletin N°19 ,  les États-Unis et « Israël », sont deux  régimes voyous  qui doivent être bannis des Nations -Unies.

Les législateurs américains ont voté un projet de loi visant à sanctionner la CPI pour avoir demandé des mandats d’arrêt « israéliens »- contre les deux criminels de guerre  Netanyahu et son ministre de la » Défense » Yoav Gallant. Le criminel de guerre Netanyahu, avait déclaré : « Je ne suis pas du tout préoccupé par notre statut. Je pense que le procureur devrait s’inquiéter de son statut« .

Lors de la commémoration du « débarquement du jour J  » durant la Seconde Guerre impérialiste qui s ‘est tenue en Normandie le 6 Juin 2024 ( où la Russie n’a pas été invitée insultant ainsi son rôle pourtant cruciale jouée par l’héroïque  l’Armée Rouge dans la libération de l’ Europe nazifiée), le criminel de guerre octogénaire Biden a déclaré que les États-Unis « ne quitteraient pas » l’Ukraine et a qualifié le président russe Vladimir Poutine de « tyran » affirmant ainsi l’acharnement de l’ Empire de maintenir leur domination unilatérale.

Dans le livre du grand historien et politologue américain, Michael Parenti, intitulé  » Le Visage de l ‘impérialisme »  , »  il   énumérait déjà en 2011 comment ce régime impériale et voyou se place au-dessus des lois internationales ( une diplomatie impériale) au dernier chapitre, il   se demandait, avec Victor Hugo: est-ce que l’avenir viendra- t – il jamais ? « Peut-être est-il derrière nous, peut-être l’empire a-t-il progressé avec trop de succès jusqu’à un point de non-retour, ce qui laisserait peu de chance à une transformation démocratique. Ou peut-être l’avidité sans bornes de la ploutocratie impériale deviendra- t- elle si oppressive et si évidente qu’elle obligera le peuple ici et à l’étranger, à retracer une voie plus humaine et plus durable. » Voir le texte qui suit:

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UN EMPIRE TRIOMPHANT

Récapitulons quelques-uns des points clés présentés précédemment. Les dirigeants américains sont engagés à maintenir la domination écrasante, unilatérale, militaire, globale tout en prétendant être motivé par un engagement au service des droits de l’homme et de la démocratie. Les dirigeants étasuniens ont armé, formés et financés certaines des autocraties de droite les plus marquantes de l’histoire.

1- L’objectif général est de promouvoir un ordre mondial voué à la propriété privée de la richesse financière et industrielle du monde, à l’expropriation de ses ressources naturelles et au contrôle avantageux de ces marchés de consommation et de travail. C’est un monde où le fossé entre les riches, peu nombreux et les innombrables pauvres augmentent de plus en plus , dans lequel les masses connaissent un déclin dramatique de leur niveau de vie. L’objectif est un monde composé totalement de pays exploités, soumis à répression et au marché libre comme l’Indonésie, le Nigeria et Haïti, plutôt que de social-démocratie prospère comme la Finlande, la Suède ou le Danemark. Quelle que soit leurs défauts respectifs jusqu’à présent, les constructeurs d’empire ont réussi.

2-De même, les social-démocratie relativement prospères de l’Europe de l’Ouest et de Scandinavie, avec leur généreuses prestations sociales et leurs salaires élevés, ont aujourd’hui des difficultés dans un contexte international de marché et gouverné par le laisser faire des accords de libre échange et devant compter avec 1,5 milliard de travailleurs supplémentaires. À bas salaire, injecté dans l’économie mondiale au cours des 2 dernières décennies par la Chine, l’Inde, l’Asie du Sud-Est, l’Europe orientale et l’ex-Union soviétique.

3- Quelques pédants de gauche ne sont jamais aussi heureux que quand ils peuvent disserter avec condescendance sur les lapsus et stupidité de Ronald Reagan, de George Bush ou d’autres dirigeants illettrés de l’empire. Ce que j’ai essayé de montrer, c’est que les dirigeants étatsuniens ne sont ni des attardés mentaux ni induits en erreur. Ni des crétins à coup sûr. L’invasion en Irak en 2003 s’est embourbé peu de temps après que Bush eut triomphalement annoncé sa Mission accomplie. Au niveau opérationnel, son administration a fait des erreurs de calcul considérables. Cela signifie simplement que les impérialistes sont faillibles, mais pas qu’ils sont idiots. Qu’ils sont forts mais pas invincibles.

4- Comme nous l’avons vu, les nations qui cherchent à mener une politique indépendante, qui veulent utiliser leurs terres, leur travail, leurs ressources naturelles et leurs leur marché comme elles l’entendent, libres de l’étreinte étouffante de l’ordre du marché libre mondial, sont désignés comme des ennemis des États-Unis ou une menace pour les intérêts nationaux États-uniens.

Leurs dirigeants voient fréquemment leur santé morale remise en question, comme cela a été le cas à un moment ou un autre avec Fidel Castro pour Cuba, Manuel Manuel Noriega au Panama, Daniel Ortega au Nicaragua, Mohamed El Kadhafi en Libye, Jean-Bertrand Aristide d’Haïti, Slobodan Milosevic pour la Yougoslavie., Saddam Hussein en Irak, Mahmoud Ahmadinejad en Iran, Hugo Chavez au Venezuela, et bien d’autres.

5. Quand les décideurs États-uniens persistent à communiquer des informations et des explications variables pour justifier une action particulière il est très probable qu’il manque quand des gens ne cessent de changer leur version d’une histoire, pouvez-vous être presque sûr qu’ il s’agit d’une fable. Cela ne signifie pas qu’ils sont stupides, mais simplement qu’ils sont des escrocs. Il en va ainsi avec la plupart des politiques impériales. Comme je l’ai soutenu dans ce livre, la politique mondiale étasunienne a été impitoyablement rationnelle. Plutôt que de nous lamenter sur ses échecs, nous devons déplorer ces succès parce que ces succès ne sont pas conformes aux intérêts du peuple étasunien ni à celui des autres peuples. Nous devrions passer moins de temps à qualifier la politique étrangère États-unienne de stupides et à courte vue, et plus de temps à exposer comment elle est menée avec succès au nom de la ploutocratie internationale. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons peut-être changer de cap.

AU-DESSUS DES LOIS INTERNATIONALES.

L’empire n’est pas gouverné par des imbéciles, mais par des menteurs, des manipulateurs, des assassins et autres criminels qui croient tous en leur propre vertus. L’État impérial fonctionne souvent sans rendre de compte à personne. Les guerres d’agression sont un crime contre le droit international et un crime contre l’humanité. Et ce crime a été commis lorsque les dirigeants étatsuniens ont lancé des invasions contre le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Somalie, Grenade, Panama, l’Irak, l’Afghanistan et divers autres pays, et quand ils ont financé des guerres et dures contre des cibles civiles au Mozambique, en Angola, virgule au Nicaragua, au Salvador, au Guatemala. En Yougoslavie et dans des dizaines d’autres endroits, faisant des centaines de milliers de morts. L’empire états-unien, son bahir, et de dévaster un pays à titre préventif, en vertu de la stratégie de sécurité nationale.

Aucun État communiste ou aucun État voyou ou aucune organisation terroriste djihadiste ne possède un palmarès comparable de massacre de masse au niveau mondial. En tant que dirigeant mondiaux de la planète, les dirigeants états-uniens sont enclins à poursuivre une diplomatie impériale plutôt qu’une diplomatie traditionnelle. La diplomatie traditionnelle consiste à régler des différends par la recherche de de compromis acceptables en trouvés, en trouvant des solutions qui peuvent laisser les 2 côtés suffisamment satisfaits pour éviter le conflit armé. La diplomatie impériale est quelque chose d’autre, une sorte d’oxymore. Elle commence généralement par la formulation d’un ensemble d’exigences. Qui sont implicitement considérés comme non négociables, même si ils sont présentés comme des propositions. La moindre résistance, ou même l’hésitation, à adhérer aux exigences américaines sont dénoncées par Washington comme un refus de négocier de bonne foi. Il manque de coopération.

Les dirigeants états-uniens annoncent que leurs patients les tabous, comme si on avait jamais fait montre si des concessions sont faites par la nation plus faible, l’empire augmente les exigences malgré les tentatives d’accord et de concession faites de l’autre côté, elle est, elle est étiquetée comme récalcitrante et belligérante et soumises à une attaque étasunienne. Tel était le schéma pour l’Irak, le Panama, la Somalie, le Nicaragua sous les sandinistes, les Serbes de Bosnie, la Yougoslavie et l’Iran, pour n’en nommer que quelques exemples récents. La diplomatie impériale est encline à ignorer les traités et le droit international, n’acceptant que les limites imposées par l’intérêt impérial et sa puissance. Même le New York Times, rarement critique des initiatives États-uniennes à l’étranger à reporter que les gens dans de nombreux pays avaient une vision de l’Amérique comme d’une puissance impériale qui défiait l’opinion mondiale par son utilisation injustifiée et unilatérale de la force militaire.

Voici une liste incomplète des actions diplomatiques unilatérales et impériales par les États-Unis dans un bref laps de temps, essentiellement un an autour de 2001.

1-Décembre 1997. Le traité d’interdiction des mines terrestres a été signé par 122 nations. Les États-Unis ont refusé de le signer.

2- Juillet 1998. Le traité sur la Cour pénale internationale pour juger les politiciens usés de crimes contre l’humanité a été approuvé par 120 pays. Washington s’est opposé au traité en décembre 2001, le Sénat étasunien a adopté un amendement qui exempte les militaires étatsuniens de se soumettre à la juridiction de la nouvelle Cour.

3-Février 2001. les États-Unis ont refusé de rejoindre 123 nations, s’engageant à interdire l’utilisation et la production des mines antipersonnelles.

4-Mars 2001. Le protocole Kyoto de 1997, que les États-Unis n’ont jamais signé, a été déclaré mort par la Maison Blanche.

5-Avril 2001. les États-Unis ont été pratiquement isolés en opposant, en s’opposant aux résolutions de l’ONU reconnaissant un droit humain à une alimentation adéquate, un moratoire sur la peine de mort et la baisse des coûts pour les médicaments contre le sida. Mais il a. les États-Unis ont refusé de participer à des négociations nationales sur les moyens de sévir contre les paradis fiscaux et le blanchiment d’argent offshore. Juillet 2001, les États-Unis étaient le seul pays à s’opposer à l’accord des États des Nations unies pour freiner la circulation internationale des armes à feu individuelles illicites.

6-Octobre 2001. l’assemblée générale appelée pour la 10e année consécutive une résolution appelant à mettre fin à l’embargo américain contre Cuba par un vote de 167 contre 3. les États-Unis, Israël et les îles Marshall ont voté contre. Novembre 2001, les États-Unis ont forcé un vote dans le comité du désarmement et de la sécurité des Nations unies afin de démontrer leur opposition au traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

7-Décembre 2001, les États-Unis se sont retirés de l ‘accord du Traité sur les missiles anti- balistiques renonçant ainsi à un accord essentiel de contrôle des armements.   P142

Deux régimes, USA et son gendarme  » l ‘entité coloniale  » en Asie Occidentale , qui représentent un réel danger pour toute l’humanité, car ils mènent une guerre de génocide, commettent toutes les formes de crimes de guerre et attaquent les institutions internationales par des menaces et de l’espionnage. C’est la stratégie du Chaos comme ultime arme de l’impérialisme anglosioniste.

Bureau Alba Granada Nord Afrique

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Source: Le Visage de l ‘impérialisme, Michael Parenti, Ed. Delga, Chap 10, p 142


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